Une journée avec M. LECHALIER de l’agence Côte Pierres Immobilier

L’agence Côté Pierres Immobilier, spécialisée dans la transaction, se situe à Nîmes, rue de Verdun. Elle a été créée en 2010 par deux associées, Rodolphe GOUBE et Pierre LECHALIER. C’est ce dernier que nous avons interviewé.

Camille : Comment en êtes-vous venus à créer l’agence Côte Pierres Immobilier ?
Philippe LECHALIER : Nous sommes tous les deux issus du milieu de la construction. De mon coté, j’ai fait de la promotion immobilière au préalable. Avant, je travaillais chez un bailleur social et je m’occupais de tout ce qui était relatif à la construction. Quand à mon associé, il travaillait dans une agence immobilière dans le nord ainsi que chez un bailleur social où il s’occupait de la mise en location des appartements.Nous sommes donc à tous les deux complémentaires : compétences technique, dans le relation avec le client ainsi que dasn la mise en location.

Votre premier geste du matin ?
Ce n’est pas très original : je prends un café avec toute l’équipe et on en profite pour faire un point sur les avancées de la veille ainsi que sur les objectifs de la journée à venir.

Comment se déroule une matinée type ?
Nous n’avons pas de matinée type, c’est la richesse du métier. Toutes les journées sont différentes : prise de mandat, prospection…

A midi, plutôt resto ou sur le pouce ?
Souvent sur le pouce, et de temps en temps restaurant avec mon associé. Et nous avons une tradition locale : le vendredi nous nous retrouvons dans un petit restaurant avec toute l’équipe pour partager un moment convivial avant le weekend. Mais on retourne travailler après !

Et une fois le ventre plein ?
Nous ne faisons pas de sieste même si nous résidons dans le sud ! Programme classique : prospection, visite, estimation…

Quelle relation entretenez-vous avec votre smartphone tout au long de la journée ?
Nous sommes connectés en permanence. Il est le lien avec nos clients quand nous sommes au bureau, et en extérieur il nous permet de consulter nos mails et d’accéder à notre backoffice. C’est notre petit bureau mobile ! Et en plus, on peut faire de belles photos avec lors de visites.

Et avec Hektor ?
Hektor est allumé en permanence au bureau. En revanche, on l’utilise peu en déplacement. Lors d’une visite, c’est la relation client qui prime, on apprend à le connaître, et on laisse de côté le logiciel. Même si la version mobile d’Hektor est performante, on trouve que ça rend l’échange moins convivial.

Quelle place occupe les réseaux sociaux dans votre journée ?
C’est mon associé qui s’y colle. On a pris une option qui permet de diffuser automatiquement nos biens sur les réseaux sociaux, c’est très pratique.

Après votre journée de travail, quelles sont vos principales occupations ?
On retrouve notre famille. On a, mon associé et moi, chacun une fille en bas âge qu’on passe récupérer après le travail. La famille est notre priorité le soir.

Arrivez-vous à déconnecter le soir où consultez-vous encore vos mails ?
Oui complètement. Pour mieux réattaquer le lendemain, il est nécessaire de déconnecter.

Ces derniers sont-ils accessibles depuis votre mobile ?
Oui, ils sont accessibles depuis le mobile, qui est notre deuxième bureau. On les regarde rarement le soir, sauf en cas d’urgence, si par exemple nous sommes en attente des résultats d’une expertise, d’une proposition d’achat, de la réponse d’un propriétaire, etc.

Vous êtes satisfaits à la fin de votre journée, quand…
Quand on a réalisé une vente !

Ce que vous aimez / détestez dans votre métier ?
Ce qu’on aime : la relation humaine, et les échanges riches et variés de tous les jours. C’est je pense le gros atout de notre métier. Ensuite, le fait de découvrir de nouveaux biens chaque jour, est également un aspect agréable de ce métier. Et enfin, le challenge de devoir faire tourner son agence. On aime moins faire de la pige classique, via des supports internet. C’est impersonnel et pas très passionnant !

Et dans 5 ans, où vous voyez-vous ?
On se voit toujours dans notre agence, avec un portefeuille de gestion locative, pour faire évoluer notre métier car aujourd’hui nous ne faisons que de la transaction. Nous nous voyons également avec plus de collaborateurs.

Pour finir, une anecdote marquante à nous raconter ?
Mon associé a vendu un appartement à une dame âgée au bout de 4 compromis !Cette dame avait peur de se lancer dans sa première acquisition. Donc elle se rétractait à chaque fois et nous relançait deux jours après. Elle a fait cela à quatre répétitions. Au final, elle est toujours dans son appartement et s’y sent très bien. Cela fait plus de 4 ans maintenant.

Merci pour le temps que vous avez bien voulu m’accorder, et bonne continuation !